Les passoires énergétiques vacantes taxées ? - 24/05/2023

Malgré l’interdiction prochaine de mettre en location les passoires énergétiques, de nombreux propriétaires hésitent à se lancer dans une rénovation coûteuse. Mais ils s’exposent alors à devoir payer une taxe sur les logements vacants.

Quel avenir pour les passoires énergétiques non louées ?

Rappelons que dès 2025, les logements de classe G ne pourront plus être mis en location. En 2028, c’est au tour des biens notés F de sortir du marché locatif. Face à ces interdictions prochaines, les bailleurs n’envisagent pour autant pas tous de mettre en œuvre une rénovation jugée trop coûteuse. Une étude réalisée en septembre 2022 par la FNAIM estime ainsi qu’environ 500 000 logements pourraient être sortis du parc locatif. Les propriétaires préfèrent en effet laisser vacants ces biens ou faire de la location saisonnière plutôt que rénover ou vendre.

Echapper à la taxation sur les logements vacants

Le propriétaire d’un bien vacant s’expose néanmoins à devoir payer chaque année une taxe sur les logements vacants. Cette taxe est à payer pour tout bien inoccupé depuis un an au 1er janvier de l’année en cours et situé en zone tendue. La taxation a été revue à la hausse au 1er janvier 2023 et représente désormais 17% de la valeur locative la première année et 34% les années suivantes. Le nombre de zones tendues est également en hausse. La Rochelle est par exemple en zone tendue. Pour échapper à la taxe sur les logements vacants, le propriétaire doit justifier chaque année que les travaux de rénovation représentent plus de 25% de la valeur du bien. Cette stratégie est donc difficilement applicable à moyen terme. Pour le bailleur possédant une passoire thermique, il ne reste donc que deux possibilités : vendre ou rénover.

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