La ville de La Rochelle a vu son classement en zone de tension immobilière passer à A le 2 octobre dernier. Une décision qui vise à soulager un marché immobilier sous tension.

La tension immobilière en Charente-Maritime

Un arrêté paru au Journal Officiel le 3 octobre modifie le classement en zone tendue de 12 communes en Charente-Maritime. Les villes de La Rochelle, Aytré et Châtelaillon-Plage sont désormais classées en zone A. Quant auxcommunes desMathes, Rochefort, Royan, Saint-Georges-de-Didonne, Saint-Georges-d’Oléron, Saint-Palais-sur-Mer, Saint-Pierre-d’Oléron, La Tremblade et Vaux-sur-Mer,elles sont maintenant en zone B2. L’objectif du changement de classe est de permettre une amélioration de l’offre immobilière dans ces zones particulièrement sous tension.

L’impact du classement en zone tendue

En pratique, le changement de zonage autorise les bailleurs Pinel à augmenter les loyers maximum à 13,56 € le m2 en zone A et à 9,50 € le m2 en zone B2. Les plafonds de revenus pour les ménages souhaitant bénéficier d’un logement Pinel sont également revalorisés. Dans une commune en zone A, les revenus maximum pour être éligible à un logement social ou à des prêts tels que le PTZ ou le prêt d’accession sociale sont de plus revus à la hausse. Enfin, les communes classées en zone tendue ont à leur disposition de nouveaux outils et des subventions de l’État renforcées pour la construction de logements sociaux. On estime que les besoins en nouveaux logements dans l’agglomération de La Rochelle sont au moins de 1 550 par an. La commune a vu les prix de l’immobilier grimper de 13% par an et les loyers augmenter de 5% par an entre 2018 et 2022.